mardi 25 juillet 2017

Dragons et pâquerettes ?

Cela va faire deux ans que je suis dessus, plus ou moins par période, je travaille, retravaille, ajuste, et/ou simplement réfléchis pour malaxer ce qui est déjà écrit. Puis, on m’a commandé un projet Med Fan, naïvement, j’ai cru sur parole le commanditaire et dans l’urgence j’ai travaillé mon univers. Puis, au moment de la lecture par ce dernier, j’ai réclamé le contrat, histoire d’avancer… Et là, il faut croire qu’on ne s’étaient pas compris. Du coup, j’ai récupéré cet univers me disant que j’en ferai forcément quelque chose plutôt que de le publier dans des conditions qui ne me plaisaient pas.
Bien avant, j’avais donc commencé ce jeu de rôle sur le émotions avec pou nom de code (très moche) MOTIO. Quand j’ai récupéré le projet Med Fan, il est venu se caler juste à côté de Motio. Les deux ont alors entamé une discussion sur les échanges possibles et voilà qu’ils sont montés dans le même bateau.


Photo issue de l'exposition "Sous l'égide de Mars" - Musée de l'Armée des Invalides (2011)


Les règles commencent à se placer comme il faut façon Tetris, je fais les premiers tests de cette version notamment en création de personnage et reprend l’écriture globale en picorant dans le Med Fan. Au final, ça donnera Ombrage, un jeu de rôle Ren Fan (Renaissance Fanstasy) dans lequel la magie à (presque) disparue et où les émotions sont sur le devant de la scène. En tout cas, en parallèle de l’écriture de roman, d’article pour le jdr, de scénario pour des mag, d’un scénario pour une bd, etc. il es plaisant de se replonger dans la création d’univers et de jeu de rôles. Tout bien réfléchis, à part la réécriture de Project Pelican 2e édition, je n’ai fais que travailler pour d’autres univers depuis plusieurs mois. C’était très plaisant dans l’ensemble (certains sont encore en cours), mais ça l’est encore plus de se retrouver dans son armure de chevalier de la renaissance pour aller combattre l’écriture et pourquoi pas au final (j’espère) affronter une nouvelle publication d’un nouveau jdr en commandant d’unité (si d’autres plumes viennent se greffer plus tard sur cet univers).  

Je n’en dit pas plus pour le moment, il y a encore pas mal de travail dessus, mais comme une partie va être alimentée par le projet Med Fan, ça pourrait aller très vite. Il ne restera plus ensuite qu’à tester, tester, et retester. Peut-être même que si tout va bien, je ferais un premier crash-test grand public à Octogônes, en octobre prochain.


Nb : j’en profite pour signaler une coquille de maquette dans mon scénario Star Wars paru dans le dernier JDR Mag : un copié-collé malheureux s’st glissé dans un tableau de caractéristiques, celles des félins de Xenoria n’est pas juste. Je vois avec le rédac’ chef comment on fait un errata, si ça paraîtra dans le prochain numéro ou si on le mais aussi sur Internet.




mardi 4 juillet 2017

Geek Heart c'est fini !



L’action Geek Heart s’est terminée hier à minuit.

En tant qu’initiateur de Geek Heart, je tenais à remercier tous ceux qui ont soutenu l’action. Les premiers à avoir répondu présent sont l’équipe de Roliste TV, et ce n’est pas rien car ils ont géré la logistique et la page web dédiée : merci particulièrement à Guillaume Herlin, The President !
Il y a aussi les illustratrices et illustrateurs sans qui tout ceci n’aurait pas été possible. Merci à Sandra Violeau, Sabrina Tobal, Olivier Sanfilippo, Nicolas Fructus, Marc-Antoine Boidin, Julien Delval, et Radja Sauperamaniane.


Merci aussi aux acheteurs qui nous permettent de rassembler presque 1000 euros pour les enfants aidés par l’Unicef.
Enfin, merci à tous ceux qui d’un clic ou deux ont relayé l’action un peu plus. C’est aussi grâce à des personnes comme vous que nous avons réussi tout ça.

En guise de fin, j’aimerais souligner l’importance de toutes les associations investies pour la cause des enfants syriens, mais aussi toutes celles qui aident simplement leur prochain en France et partout dans le monde.  Donc en plus de la liste ci-dessus, il y a plein de gens généreux et solidaires dans le monde...




samedi 1 juillet 2017

ADN paternel 5 – retour en Europe




On va terminer le cheminement génétique paternel par ce billet. Il y a encore des choses à dire, à partager,  voire un petit bilan à faire. Mais on verra dans le futur si je le fais, suivant l’intérêt des lecteurs à cette petite série sur mon ADN.


Branche : M207
Ce marqueur est né en Asie centrale il y a 30 000 ans. Aujourd’hui, ses descendants dorment dans des lits d’Europe occidentale et appartiennent à la branche R-M342. Oui, je sais, ça ne parle à personne, mais c’est comme ça la science parfois. Ce qui est certain, c’est qu’ils ont fait parti des pionniers européen du repeuplement post-glaciaire. Ils avaient de gros manteau et ont été squatter un peu du côté de l’Irlande, le Royaume-Uni, la France et l’Espagne pour y développer au néolithique un peu d’agriculture bio. Enfin, on peut quand même imaginer qu’à cette époque c’était du bio dans le potager.  Une lignée descendante de celle-ci, la fameuse R-L62 dont tout le monde parle dans les salons littéraire de France et de Navarre, s’est elle propagée en Europe de l’est jusqu’en Inde. On en compte même chez les nomades de la steppe indo-européenne de ces cinq derniers millénaires. En résumé, on revient en Europe, mais on laisse des gens derrière nous pour occuper le terrain.



Branche : P231
Là on ne rigole plus trop, ça devient hyper sérieux car au paléolithique, des ancêtres nomades (oui je sais, c’est répétitif) ont posés leur valise en Europe pour appartenir aux branches les plus importante des résidants actuels d’Europe… et d’Asie occidentale et Asie du sud. Oui, je sais, ça fait une sorte de grand écart, mais c’est comme ça.  Vous avez vu ma tête, bon bin voilà….



Branche : M343
Il y a 17 000 à 22 00 printemps de cela, vivait une lignée de mon ADN. C’était une bande de chasseurs-cueilleurs des savanes qui s’étendaient de l’actuelle Corée à l’Europe centrale. Ils ont aussi perfectionné leurs armes pour la chasse offrant au genre humain un bon développement. A savoir si c’est une bonne chose quand je vois ce que fait parfois le genre humain de nos jours, je ne sais pas, mais c’est comme ça, pas de Dolorean pour revenir en arrière.  Ils ont pas mal bougé et se sont installés un peu partout après un grand coup de froid sur la planète. Aujourd’hui, on  trouve leur trace génétique  en Afrique du côté de l’Afrique du nord (6%) et du Sahel central (23%). En Europe, ça représente environ 7% des lignées masculines russes, 13% des lignées masculines des Balkans, 21% de celles d’Europe de l’est, 55% à 58% de l’Europe occidental et 43% de celles d’Europe centrale. En Asie, cet ADN squatte la génétique de 6% d’homme d’Asie du sud ouest, 5% d’Asie du sud et ½% de l’Asie du sud est. Autant dire que la répartition n’est pas très égale. On notera toute de même que l’Empereur russe Nicolas II était de cette branche de mon ADN. Après, je ne sais pas si je dois en être fier car il est passé du sobriquet de « le pacifique » à celui de « le sanguinaire ».



Branche : M269
Il y a 6 500 ans à 15000 ans (je sais, la fourchette est large), la branche M269 a pointé le bout de son nez entre l’Europe de l’est et l’Asie centrale. Il parait que mes ancêtres ont participé à la révolution néolithique. Cool, des révolutionnaires ! Oui, enfin faut se calmer, ils sont juste devenu plus sédentaire et ont labouré des champs. Aujourd’hui, cette branche se trouve principalement dans des mecs d’Europe, plus particulièrement du Pays de Galles (85%), d’Irlande (90%), d’Allemagne (32%), de Grèce et de Turquie (13% à 14%) et ensuite ont redescend squatter les codes génétiques en Irak et en Iran (9%) et au Kazakhstan (5%).
Tant de cousins  à aller visiter dans le monde pour mes prochaines vacances !



Et pour conclure, voici les deux cartes, paternelle et maternelles des "hot spot" de mon ADN.
Je vous laisse deviner où mes parents se sont rencontrés :)




En fait, non, même pas là. Il n'y a aucune info entre ce lieu de rencontre et mon ADN, toutefois, si vous parcourez ces deux séries de chromosomes, vous voyagerez assez pour vous rendre compte qu'on n'est pas tous si différents les uns des autres; je vous laisse méditer là-dessus et sur la paix dans le monde...


The End.