lundi 22 mai 2017

Louisiana Jour 7



Les deux derniers jours en Louisiane, c’était New Orleans. Une identité à part, certains diront touristique. C’est assez vrai, mais pas seulement, il suffit d’aller visiter certains lieux hors des sentiers battus, il suffit d’être amoureux de musique pour se laisser happer par quelques notes, un concert ou un magasin de musique. C’est aussi une culture à part avec notamment pour cette fois, un passage au Louisiana State Museum qui présente l’histoire du Carnaval, loin des sentiers battus de ceux de Mexico ou Venise. C’est aussi ici que l’on trouve une exposition dédiée à Katrina et ses ouragans successeurs. Un musée plein de culture, d’histoire et d’humanité. Un musée qui définit la solidarité, quand une nation abandonne une partie de ses citoyens. Si vous passez à La Nouvelle Orléans, ne manquez pas ce musée, il est juste à côté de la cathédrale Saint Louis.



Mais si vous avez la chance de fouler le sol de Nola, n’oubliez pas que c’est aussi une patrie culinaire. Oubliez les cafés avec les groupes pour touriste ou le café du monde pour manger un morceau, préférez le marché « français » avec ses stands proposant un échantillon de la carte culinaire locale. Je vous recommande d’ailleurs en son centre, un petit restaurant servant de succulents pavés de crabe avec des jus de fruits fraîchement pressés.




Avec Guillaume, nous sommes passés au cimetière où repose Marie Laveau (la grande prêtresse du Vaudou) mais 20 $ par tête pour une visite de plus d’une heure nous ont découragés (sur une journée et demie c’est un peu court). On a préféré autre chose. J’ai embarqué Guillaume pour une marche (longue en fin de journée on avait fait plus de 45 km) pour aller au cimetière Lafayette, lieu typique à deux pas d’un bookseller, repaire lors des passages d’Anne Rice. Nous sommes arrivés trop tard pour le cimetière mais nous avons pu faire une halte au café Mojo, (avec son armée d’étudiants tous sur des Mac portables), profiter de ginger Lemonade, traverser les Garden district pour revenir au parc Louis Amstrong où se tenait un concert gratuit cerné de kiosque allant de la vente de nourriture à celle de vêtement ou encore de kombusha. 




Nous avons terminé la journée (après une pause douche) au Bayona, dont les critiques disent qu’il est juste l’un des meilleurs du pays (titre pas volé) et ensuite, de nouveau des concerts.
Cette ville est vivante et magique, s’en tenir à Bourbon Street est une erreur et ne voir que Frenchmen Street est réducteur. Ses habitants sont généreux, atypiques et avenants, sa nourriture est succulente et sa musique divine.
Nola, I’ll be back… one day.

Nb : désolé de cette version courte du résumé des ultimes jours, j’y reviendrais peut être un jour, mais le temps me poursuit, avec sa masse chargée de travail. Par ailleurs, je me rattraperai, vu que j'ai un projet de roman se déroulant à New Orleans.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ecrire un commentaire (Mis en ligne après modération)