jeudi 12 janvier 2017

Les barons du crime et les trublions de la galaxie


Plus concrètement, j’ai terminé ma lecture de ces deux suppléments pour Aux confins de l’Empire. Alors voici mon avis sur ces deux livres lus en parallèle. On m’avait prévenu que l’un était meilleur que l’autre… c’est vrai. En tout cas, Les barons de Nal Hutta (BNH), m’a semblé plus riche et plus exploitable pour ce jeu de contrebandiers. En effet, Étoiles de la Providence(EdlP) traite du système coréllien, lieu où ces humains aiment leur liberté, conjugue cela avec de l’emprise de l’Empire sur leur territoire, s’arrangeant avec quelques lois et préférant vivre à 300 à l’heure plutôt que de prendre une option de pantoufle près d’un holo feu pas trop chaud.




Je ne parlerais pas de la traduction qui dans l’ensemble est très bonne, voire excellente, à quelques trucs prêt qui sont des répétitions inévitables venant de la langue d’Obi Wan. Les illustrations et la mise en page sont toujours superbes et donc il ne reste plus qu’à comparer le contenu.
 D’un côté, nous avons surtout beaucoup de description géographique et sociétale pour EdlP. On présente également les deux autres grandes espèces de ces secteurs, les Séloniens et les Dralls. On parle des courses de swoop les plus risqués de la galaxie et des corporations marchandes, les négociations et les entreprises notamment de vaisseau et d’exploitation de ressources. On souligne bien que les Corellien ont ce côté un peu supérieur qui fait que l’Empire… « ah ouais, eux… » est un petit caillou dans leur chaussure, surtout depuis que la Moff Dargon est en place. Une grosse méchante avec qui on ne rigole pas puisque pour bien faire passer le message elle a ordonné l’extermination d’une population au niveau planétaire. Ensuite, on a du matos, et des idées de scénar. Je dirais que l’on trouve vraiment de l’intérêt avec du matériel de jeu, dans le dernier tiers du livre. Avant c’est exploitable, mais les idées de scénario sont du niveau « John est un voleur, il veut voler la plus grosse pierre précieuse du coin et cherche une équipe ». Pas très utile donc ; Mais sur la fin, les modules à intégrer dans les scénars et les planètes mineurs apportent ce plus qui rend ce supplément intéressant. Surtout pour ce système si important dans la galaxie. Donc à acheter et à lire, mais pas dans les premiers.




Dna BNH, on entre directement dans des systèmes solaires de criminels, de crapules et de pourris. On vous explique la vie et l’organisation de Hutt, leur mode de fonctionnement et leur contrôle sur le monde du crime… à l’échelle de la galaxie. On a aussi leurs relations avec l’Empire et la Rébellion et on baigne dans les milieux interlopes du début à la fin de la lecture. Pour moi, tout le livre est exploitable directement en jeux, ou presque. C’est presque comme si on trouvait comment aspirer la vie des PJ dans les méandres des complots des Hutt, même si ces premiers se trouvent à l’autre bout de la galaxie. On y parle aussi de drogue, de chasseurs de primes, d’assassins, d’exploitation des ressources planétaires, d’esclavagisme et de pirates. Dans les planètes mineures, on a aussi pas mal de matière ne serait-ce que pour une exploration par les PJ. De quoi remonter le fil de l’histoire pour les archéologues, se rendre compte que les Hutts ne sont pas si gentils (si je vous promets, le passage de Jabba dans les films c’est la version bisounours, et j’en profite pour remercier Leia de l’avoir buter). Avec ça on vous ajoute une couche de vaisseaux et équipement atypique qui pour la plus part on plus d’originalité que dans le premier livre cité.  Et les modules d’aventure. En résumé, un must. A mettre au top de votre whish list d’achat des suppléments de la gamme.

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