mercredi 27 janvier 2016

Tromso _ Jour 3




Finalement, c’est une journée sans fjord. 

 
 J’ai été voir ce qu’il  avait en haut de la colline. C’est-à-dire une colline qui surplombe la ville avec à son sommet un lac. Ici, on l’appelle Prestvannet, mas ne dites à personne que je suis incapable de prononcer ce mot avec l’accent norvégien. Pour la petite histoire locale, le lac a servi de réservoir d’eau pendant environ trente ans jusqu’en 1921. Après, c’est devenu un par cet une réserve naturelle. 

 Pour s’y rendre il faut faire fonctionner correctement ses muscles des cuisses et rester sur le qui-vive quant aux plaques de verglas. Les panneaux sont rares. En gros, si je comprends bien, ici, si on n’a pas de panneau, on reste sur la voie principale… tant qu’elle est visible. Une fois sur place, on a de quoi faire le tour du point d’eau recouvert de neige. Il faut évidemment partager le chemin avec les skieurs de fond. J’ai ensuite décidé de me rendre au jardin botanique de la ville. C’est 2,5km plus loin en marchant dans les bois, dans la neige, sur le verglas et en étant attentif au chemin. Ce qi veut dire qu’on fait deux fois plus d’effort et qu’on avance deux fois moins vite. L’idée étant de passer par Floyahallen, point sportif du coin. Quand on y est on distingue très bien le tremplin olympique.  Le truc sur lequel tu ne te vois pas sauf si tu es un pro. Mais passons, une fois le chemin retrouvé pour redescendre vers la ville en longeant l’université, je suis arrivé au jardin botanique le plus au nord du monde. Si je vous jure ! C’est marqué, c’est vraiment l’argument marketing… sauf que bon, je m’attendais au moins à une serre ou quelque chose du genre. Ici, il y  beaucoup de plate, des zones arctiques, sibériennes, etc… mais on n’en voit que les petits panneaux qui percent la neige C’est blanc, rien à voir. Reste plus qu’à se faire 3 km pour rejoindre le centre-ville.




 Entre onze et treize heures, le soleil s’est enfin véritablement levé, pour se recoucher vers 15 heures. La ville est sympathique, il y a tout de même beaucoup de touristes.  En entrant par hasard dans un café pour une boisson chaude, je me suis retrouvé, dans un restaurant-café français… Avec des vrais français dedans. Ceux-là même qui disent à la propriétaire qu’elle a de la chance d’avoir des japonais, car ils ont un gros pouvoir d’achat. Ceux là-même qui prennent un coq au vin vers 13h30 avec une bière sortant de la brasserie locale avec un « on dirait de la guiness ». Après, je suis rentré tranquillement en observant les pelleteuses qui construisent la piste de neige pour le marathon de demain… Ce soir, l’activité solaire à l’air de se trémousser, si les prévisions sont bonnes, il y aura peut-être une aurore boréale. Aller, on croise les doigts !
En tout cas, demain, je ne sais pas ce que je fais, mais je fuis les français.

NB : j'ai le flaire pour trouver les boutiques de jeux partout où je me rend. Ici, ça 'a pas manqué. Une sorte de caverne d'Ali Baba  mélangeant vieux livres, comics et bd d'occasions, jeux divers, lego, jeux de plateau et jeux de rôles (un peu). C'est à deux pas de la cathédrale.



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