vendredi 31 octobre 2014

Greg Manchess (expo)

Dernier jour de l'expo Greg Manchess. Je reviens de Paris où j'ai pu contempler toute la maitrise picturale de l'artiste. Il y aura à priori d'ici 2 ans une expo 2 (voire un catalogue d'expo), donc soit vous vous mettez en mode Express pour y aller aujourd'hui, soir vous êtes en mode Patient.

En attendant, quelques clichés rapides, qui ne rendent pas assez honneur à l'artiste mais bon....






mardi 28 octobre 2014

De nouvelles cartes postales

Je ne passe pas très souvent dans le coin, mais c'est pour la bonne cause : je travaille sur plein de trucs en même temps...
Mais en attendant voici de quoi vous faire patienter.


Nouvelles cartes postales sur papier épais. Il reste quelques derniers exemplaires de la série animaux (Par ici) mais vous pouvez vous faire plaisir avec la nouvelle série. : 95 cents euro pièce frais d’envois gratuits pour la France métropolitaine).
Paiement possible par chèque ou paypal.






jeudi 9 octobre 2014

Préhistoire de la violence et de la guerre




Ce livre de Marylène Patou-Mathis est… génial.
Il traite du questionnement sur l’origine de la violence et la guerre. C'est-à-dire l’origine, les premières guerres et violence. L’auteure répond à la question : La violence est elle inhérente à l’Homme ? Ou autrement dit, comme certains scientifiques ont tenté de le faire croire à travers les âges : la violence est elle un gène ?  Donc elle passe en revue de nombre étude et de nombreux corps de métiers : archéologue, paléontologues, philosophe, biologistes, bio sociologue…
Une étude poussée allant à la recherche des preuves. Il se trouve, si je devais faire un vulgaire résumé que les premières violences apparaissent dans l’histoire lorsque l’Homme se sédentarise. Il n’est alors plus un prédateur nomade (prédateur au sens premier c'est-à-dire qu’il chasse et cueille pour survivre). Non, il s’installe, se développe, s’enrichi… il stock les denrées. Voire il surstock les denrées. Cela crée de la jalousie, je vous laisse imaginer la suite. De plus, après cette lecture on peut tout de suite balayer le modèle rabâché pendant longtemps de l’homme préhistorique violent, voire des guerres intertribales. Non, rien de tout cela. Ce n’est pas le monde des bisounours, mais c’est simplement qu’il n’a pas besoin de faire la guerre. L’Homme a besoin des autres pour s’accoupler (éviter la consanguinité) et de plus ils sont trop peu nombreux pour se mettre des coups de bâtons à cause d’une histoire de territoire. Ajoutons à cela que la guerre, viens avec l’avènement du patriarcat. Pas une histoire de taille de…lance. Enfin presque. Simplement que l’évolution de la famille s’affine, si je puis dire. L’Homme apprend au fur et à mesure que la consanguinité ‘est un problème, et au lieu d’aller s’accoupler avec des membres de sa famille plus ou moins proches, il va plus loin. Plus d’accouplement avec n’importe qui, juste pour le plaisir avec une intervention de la Déesse-mère qui fait apparaitre les enfants. Non, le mystère de la vie est percé à jour, les femmes perdent alors de leur influence qui semble être à l’origine beaucoup plus matriarcale. Point d’orgue à l’époque romaine, on passe officiellement au patriarcat. Le Pater dirige une famille composée d’enfants, d’esclave et d’une femme. Entre deux, le mâle dirigeant prend vraiment le pouvoir, les dieux se multiplie au dépend des déesses, etc. 


Donc en résumé : accumulation de biens + patriarcat + volonté de puissance = guerres.
Il est même prouvé que même tardivement, certains autochtones à travers le monde, ont découvert la guerre « grâce » aux occidentaux, voire aux colonisations. Donc non ce n’est pas un gène malade de l’Homme qui cause la violence et la guerre. Et oui il y a du positif dans tout ça. Car à force d’aller chercher du côté belliqueux de l’homme, son cerveau et ses us et coutumes il en ressort que s’il y a bien quelque chose d’inhérent c’est l’altruisme. En effet, « l’Homme est un animal social ». Il a besoin des autres pour vivre et le mode de fonctionnement altruiste semble être naturel chez lui.
Pour conclure, les derniers mots du livre qui seront plus parlants que ma tentative d’explication :

Face à la crise, chacun aura pu noter depuis plusieurs années la progression dans toute l’Europe d’un sentiment d’insécurité. Les citoyens redoutent de perdre leur emploi, leurs biens, ou acquis sociaux, leurs valeurs, etc. Cette peur engendre un repli identitaire, nourrit le rejet de l’Autre et favorise la violence à son endroit. Face à ces menaces réelles ou fictives, la tentation est grande de trouver un responsable, de désigner un « bouc émissaire ». Cette recette ancestrale semble toujours fonctionner, aujourd’hui comme hier. Or rien ne justifie la violence, dont l’objectif est la mort de l’Autre ou sa négation, car comme le soutien le philosophe Jean-Marie Muller : on ne doit jamais s’accommoder de la violence.
Combattre les comportements violents suscités et légitimés après coup par des idéologies qui tiennent que la violence est inhérente à l’Homme, telle doit être notre ardente obligation


Préhistoire de la violence et de la guerre - Marylène Patou-Mathis - éd. Odile Jacob.